1er mai

LAUSANNE

15H         CASINO DE MONTBENON
               ATELIERS DE BRICOLAGE / MAQUILLAGE PARENTS-ENFANTS
               Dessine ton T-shirt / ta banderole
               Inscription préalable (cela nous facilite l'organisation)

17H        PLACE DE LA RIPONNE : RASSEMBLEMENT
               Discours d'ouverture

17H30    CORTÈGE (départ)

18H30    CASINO DE MONTBENON : REPAS-BAR

Affiche A2
Affiche A2 familles
Tract
Tract familles
 

YVERDON-LES-BAINS

17h         RASSEMBLEMENT - VERRÉE
                PLACE PESTALOZZI
18h30      CORTÈGE SYNDICAL en vieille-ville

18h45       PARTIE OFFICIELLE
                 DISCOURS (USV, Uniterre, Urgence Palestine)
                 STANDS ASSOCIATIFS ET CUISINE DU MONDE

20h          TABLE-RONDE (Caves du Château)
                 “Les luttes ouvrières à Yverdon, d'hier à aujourd'hui”
                 

L'appel pour le 1er mai 2024

En attendant l'appel vaudois du 1er mai :
Baissons les primes. Augmentons les salaires et les rentes.
Fêtons la victoire sur la 13ème rente AVS !

Après le oui historique à la 13e rente AVS, ce 1er mai est l’occasion de poursuivre notre mobilisation sur le pouvoir d’achat. D’abord, en vue de l'importante votation populaire de juin sur l’initiative qui vise à plafonner le poids des primes à 10% du revenu. Ensuite, dans la perspective de cet automne et du vote probable sur notre référendum sur le 2ème pilier.

Parallèlement, nous devons à nouveau nous concentrer sur les salaires, car l'évolution de ces dernières années est très inquiétante. Les accords salariaux ont permis dans certaines branches de compenser le renchérissement. Mais depuis 2016, les salaires réels ne décollent guère malgré les gains de productivité. Après des années de profits et de dividendes records, il faut enfin de fortes augmentations de salaires !

Rejoignez-nous pour un 1er mai combatif sur le pouvoir d’achat et festif pour célébrer la victoire populaire sur la 13ème rente !
 

L'appel pour le 1er mai 2023
 

 
De meilleurs salaires. De meilleures retraites.
L’égalité maintenant !


Les moyens de subsistance de la population s’amenuisent de plus en plus. Pendant que les prix, les primes d’assurance-maladie et les loyers augmentent, les salaires sont à la traîne et les retraites vont encore diminuer. De nombreux travailleurs-ses sont actuellement confrontés à la baisse de leur salaire réel. En revanche, pour la place financière comme le montre l’affaire Credit Suisse, les centaines de milliards ne manquent pas. Ce sauvetage inconditionnel n’est rien d’autre qu’une injure faite à tous les travailleurs-ses à qui l’on a refusé une augmentation. L’échec du capitalisme de casino doit maintenant être suivi d’effets : c’est à l’industrie financière de servir les travailleuses et les travailleurs. Pas l’inverse.

Indexation

Ce début d’année signe un combat inédit de la fonction publique pour le maintien de son
pouvoir d’achat face à une position du Conseil d’Etat vaudois insoutenable. Ce dernier prive les salarié-e-s
des secteurs publics et parapublics de la juste indexation de leurs salaires. La lutte unitaire initiée n’est pas seulement en faveur d’une compensation salariale digne de ce nom en 2023, mais aussi pour le maintien du principe de l’indexation. Dans le secteur privé, le second œuvre romand souffre de l’absence d’indexation des salaires depuis une décennie. Face à l’augmentation inédite du coût de la vie, la situation est plus que tendue. Le renouvellement de la CCT romande du second œuvre traite en priorité la question du pouvoir d’achat mais aussi de l’amélioration générale des conditions de travail sur les chantiers.

Salaires

En 2023, un salaire doit suffire pour vivre. Il convient donc de revaloriser les bas et moyens
salaires. Avec des visions et des objectifs ambitieux aujourd’hui encore :

  • Dans les conventions collectives, nous demandons un salaire d’au moins 5000 francs pour les personnes actives qui ont fait un apprentissage, et au moins 4500 francs pour tou-te-s.
  • Au niveau du salaire minimum social, nous demandons par voie de deux initiatives populaires l’instauration d’un salaire minimum vaudois de CHF 23.- à l’image de ce que plusieurs cantons voisins ont adopté. Il s’agit pour les forces progressistes et responsables de ce canton de garantir à tout-e-s les salarié-e-s de pouvoir vivre dignement de leur travail.

Retraites

Les retraites dignes pour tou-te-s ne sont pas encore une réalité. Plutôt que la recherche forcenée de profits par l’économie financière dans les deuxième et troisième piliers, il faut une AVS forte et pas de nouvelles réductions des rentes. Avec l’initiative populaire pour une 13e rente AVS, nous pouvons franchir une étape, certes modeste mais importante, dans cette direction. Au lieu d’investir de nouveaux milliards dans une réforme des caisses de pension qui impose aux actifs de payer plus… pour toucher moins. En conséquence, afin de permettre à la population d’empêcher par les urnes cette nouvelle baisse des rentes, il faut un référendum fort contre LPP 21.

Egalité

Dans les services publics, il y a urgence à ce que les pouvoirs publics prennent des mesures drastiques comme la revalorisation des salaires des branches majoritairement féminines du social, de la santé et de l’enseignement. Dans le domaine des transports, les infrastructures doivent être enfin adaptées à la féminisation des métiers et des mesures doivent être prises face à la violence sur le lieu de travail qui touche 2 femmes sur 3. Dans le domaine des médias, les syndicats demandent des mesures contre le harcèlement sexuel et, dans les télécommunications et des adaptations des horaires de travail. Cette dernière revendication est également partagée par les salariées de l’horlogerie et des transports. Dans les branches à bas salaires du secteur privé telles que le commerce ou les blanchisseries, en plus d’une revalorisation des salaires minimaux, les travailleuses revendiquent une reconnaissance de l’expérience et de véritables progressions salariales.

C’est fort de toutes ces urgences sociales que les syndicats s’investissent non seulement dans cette lutte
le 1er Mai mais aussi pour la grève féministe du 14 juin 2023. Car la question de l’égalité est essentielle pour le mouvement syndical.

De meilleurs salaires. De meilleures retraites. L’égalité maintenant !

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