Cette année, le 1er mai aura lieu un dimanche, l’occasion de défiler ensemble, mais aussi de prendre le temps de se retrouver après deux années d’isolement. Le 1er mai 2022 sera politique, combatif, familial et festif! Nous vous attendons nombreux-euse-s à cette occasion.
Le programme du 1er mai 2022
10h30 – Rassemblement Place de la Riponne à Lausanne
11h00 – Début du cortège à la Place de la Riponne
12h30 – Repas – Casino de Montbenon (Paella, lasagnes, raclette, spécialités kurdes et turcs, etc…)
13h30 – Animations (spectacle musical du groupe Encuentro, clown pour les enfants, karaoké engagé)
16h30 – Fin de la manifestation
solidarité internationaliste et luttes pour nos droits
Après plus de deux ans d’une pandémie mondiale, le « monde d’après » tant espéré n’est
pas au rendez-vous. Le système dans lequel nous vivons exploite sans limites les
ressources naturelles et les femmes et les hommes, particulièrement au travail ; il
provoque des guerres, des épidémies, le changement climatique et plonge une partie
toujours plus importante de l’humanité dans la misère. Ce 1er mai est un rendez-vous pour
la paix, la solidarité et la liberté.
Paix – Une guerre menée par une puissance impérialiste contre un peuple vient de
commencer : des millions d’Ukrainien.ne.s fuient les bombardements et les massacres
perpétrés par l’armée russe. Notre solidarité va au peuple ukrainien qui lutte et qui
fuit, ainsi qu’à toutes celles et ceux qui vivent des situations analogues, partout
dans le monde.
Solidarité – A l’occasion de cette Fête internationale des travailleuses et des travailleurs,
nous appelons à une société plus solidaire. Car en Suisse aussi, les inégalités
s’accroissent : pendant la pandémie, alors que des centaines de milliers de salarié.e.s ont
subi des pertes de salaires et de revenus, les milliardaires se sont enrichis. Les dividendes
prennent l’ascenseur alors que les revenus du travail baissent. Il faut garantir le maintien
des conventions collectives menacées et revaloriser urgemment le travail et les salaires,
alors que le revenu disponible est menacé par de nouvelles hausses des primes
d’assurance-maladie. Ce système démontre tous les jours son incapacité à résoudre les
problèmes qu’il pose.
La droite et les patrons reviennent à la charge pour nous faire travailler plus, pour leurs
profits. Le projet AVS 21, qui sera soumis en votation cet automne, veut augmenter l’âge
de la retraite des femmes à 65 ans. Pour nous, c’est toujours NON ! Si cette dégradation
passe la rampe, le projet suivant est connu : nous faire bosser jusqu’à 67 ans. Sous le
prétexte (mensonger) que l’AVS est en danger financièrement. Les richesses produites
en Suisse permettent largement de financer des rentes AVS qui sont aujourd’hui
beaucoup trop basses. Contre la précarité, les droits sociaux doivent être
développés !
Liberté – Les délégué.e.s syndicaux-ales et représentant.e.s du personnel sont
insuffisamment protégés dans notre pays. Cette situation est dénoncée par l’Organisation
internationale du travail depuis des années, mais rien ne bouge. Nous devons lutter pour
que nos collègues soient protégé.e.s contre les licenciements arbitraires et que la liberté
syndicale soit effective. C’est une lutte centrale. La criminalisation des luttes sociales vise
aussi à empêcher nos résistances. Le courage de lutter doit être récompensé et non
condamné !
Tou.te.s au 1er mai pour renforcer nos luttes ici et là-bas: pour la paix, contre les
inégalités, pour nos droits, pour nos salaires, pour nos retraites, pour le climat.
